Écrire et produire du contenu est un travail. C’est un fait. Écrire sur le Web, écrire pour partager des idées, écrire pour optimiser la trouvabilité par des humains, par des moteurs de recherche, toute forme d’écriture demande de l’investissement. En temps, en énergie.
C’est la raison pour laquelle, j’aime Twitter et son format court, synthétique. J’aime ciseler des messages percutants, citer mes collègues dans leurs propos les plus embarrassants hors-contexte.
Cependant, avoir ma propre plate-forme pour écrire et publier mes idées me semble important ; d’autant plus que je prends de l’espace ce faisant. Et considérant que je trouve mes idées et points de vue importants, prendre de l’espace « sur les autres » est un acte politique.
Qui sont ces autres que j’estime prendre trop d’espace ? Vous l’aurez deviné, on est dans « les mecs de la Tech ». Je fais pourtant partie de cet univers professionnel depuis 20 ans. Je n’ai pas les idées les plus novatrices, les plus fraîches. Je reste persuadée que si je consigne mes pensées ici, je pourrais relire, évoluer, discuter et progresser. Au final, j’aime apprendre des nouvelles choses, je ne pense pas être « aboutie » ou dans ma forme finale.